Exemple pour le choix 2 : Alexis Scott

Edit Lud' : Si vous prenez ce choix, vous n'êtes pas obligé de faire aussi long qu'Alexis. Vous n'êtes pas non plus obligé d'écrire avec le "je". Vous le faite selon vos envies, du moment que vous nous faites des belles fiches.

♠ Choix 2 ♠

- Alexis Scott ! Combien de fois il faudra que je te le répète ?!

Et voilà, c’est reparti pour un tour. Toujours la même chose : « Sois plus discrète ! Ne fais pas les choses qu’à moitié ! Un jour ça te retombera dessus... » Gnagnagna ...
Je tire la tronche, j’aime pas quand mon père me gueule dessus, j’aime bien faire ce que je veux. C’est mon côté borné, têtu et buté. Ce qui m’amène à jamais faire ce qu’on me dit, à savoir : tuer les humains, et pas les taquiner. Bien sûr que je les tue, je ne suis pas une lycan indépendante pour rien. Mais moi j’aime bien taquiner les gens, du coup je les provoque. A chaque fois ils (les hunters) flippent trop. Ils me voient arriver, menaçante, je leur fait trop peur. Ils deviennent tout blancs. Ils sont pourtant plus costauds que moi. Enfin, quand j’ai mon apparence d’humaine. C’est bizarre quand on me voit on ne m’imagine pas du tout être cette gigantesque louve toute noire au regard perçant. Quand j’ai mon apparence humaine, je suis plus grande que la plus part des autres filles de mon âge, à savoir environ dix-huit ans. Je suis plutôt frêle, même si j’ai beaucoup de force. Les humains hallucinent tous en me voyant. C’est super marrant. Je fais plus que mon âge aussi, même si j’ai encore mon âme d’enfant. J’ai dix-huit ans.
Bref. Mon père me sermonne, encore, et toujours. Juste parce que je joue trop avec les humains, les hunters surtout. Que je devrais les manger au lieu de les attirer dans mon petit jeu. Il me sort toujours le truc sur l’honneur de la famille aussi : « lycan depuis des siècles, et toi tu fais ce qu’il te plait... » La famille c’est sacré. Si je me fais choper, c’est toute la famille que j’ai sur le dos. Et une famille de lycans ça pardonne pas, surtout si par-dessus j’ai le droit aux hunters qui me traquent. Je le comprends pas (mon père), on est une bande de quatre lycans ultra puissants (j’exagère, mais j’aime ça) et il a peur de vulgaires humains. Pfeu...

- Mais papa ! On ne va quand même pas se cacher. Ce ne sont que des humains.

- Al’, tu ne m’as pas compris...

- Non j’ai pas saisi.

Lui dis-je en le coupant.

Je peux pas m’amuser c’est ça ?!

- Tu viens tout juste d’acquérir l’âge de maturité, essaye de te trouver un style, une marque...

- Et ben mon truc c’est que je les mijote juste avant.

- Alexis Scott, file avant que je me défoule sur toi,

gronda mon père.

Là je déguerpis. Il m’appelle par mon prénom et mon nom, déjà c’est pas bon signe, et un papa lycan sur le dos c’est pas top ... J’fais pas le poids face à lui.
Le me faufile gracieusement en dehors de la maison. Au pire c’est sur maman qu’il se défoulera. C’est la seule qui a assez de force pour le contenir. Même Dustin, mon frère ne fait pas encore le poids. Je cours le rejoindre d’ailleurs. Dust’ c’est mon réconfort, c’est sur lui que je compte tout le temps, c’est lui qui masque mes conneries, il me protège, il est toujours de mon côté. Je le soupçonne d’être amoureux de moi parfois. Mais c’est mon frère, et il est toujours la pour moi.
Je le retrouve dans la forêt, il médite. Un truc trop naze que je lui dis à chaque fois. Comme d’habitude, j’aime bien l’effrayer en arrivant. L’enlève mes chaussures, commence à enlever mes vêtements pour me transformer et lui sauter dessus. Mais quand j’ai les bras croisés en l’air, en train d’enlever mon pull, sa voix grave résonne.

- Al’ t’es trop pas discrète.

- Mais !!! C’est pas juste. Toi tu y arrives.

- Moi j’ai plus d’expérience et je ne suis pas aussi distrait que toi.

- Pfeu !

Je me laisse tomber comme une grosse masse juste à côté de lui, mais je ne fais pourtant pas de bruits. Je suis dépitée, anéantie. J’ai toujours été distraite. J’n’aime pas me concentrer ou me prendre au sérieux. Un truc que je ne supporte pas, comme apprendre sagement. Le nombre de fois ou mon père a du me courir après quand j’étais petite et que je devais apprendre le comportement des lycans, apprendre les trucs basiques des humains aussi. Il a du batailler pour me faire lire et écrire. J’crois que je suis la fille à problèmes de la famille. Y a que moi qui apporte les ennuis. Je suis une tête brûlée, j’ai peur de rien. Même pas les vampires. Bon la seule fois que je me suis retrouvée face à un d’eux j’étais encore gamine, et Dust’ à dû me sortir de là. J’étais pas fière, et je lui ai fait la tête pendant deux mois parce qu’il m’avait volée ma fierté. « Tu parles d’une fierté, une gamine de dix ans face à un vieux de deux cent ans. » qu’avait dit mon frère. Du coup, j’crois que Dust’ et papa font en sorte de m’éviter de croiser un vampire. Je les déteste les vampires maintenant. Ils sont trop prétentieux. Toujours à se pavaner, plus forts que nous. Je les jalouse. Je rassemble mes chaussures, et remets correctement mon pull qui était monté au dessus de mon soutien-gorge.

- Papa vient encore de m’engueuler.

- T’as encore taquiné les hunters ?

- Vouais.

Dis-je le sourire de fierté sur le visage.

- Al’ ils vont t’attraper si ça continu. Bouffe-les.

- Mais je m’amuse.

- Grandis un peu.

- Ah non ! Ne commence pas comme papa.

- Excuse-moi. Je ne voulais pas te vexer.

- C’est rien, mais tu me connais, c’est plus fort que moi.

Il sourit. C’est cool avec Dust’, parce qu’il ne me juge pas, ou alors quand il le fait il s’excuse vite. Je commence à avoir faim.

- On se fait une partie de chasse ?

- Et comment, j’ai trop faim.

Un humain aurait halluciné en voyant que je mange comme dix. Manger des humains c’est ce qui me rempli le plus l’estomac, après la bouffe de maman ce n’est qu’un encas. Je bondis sur mes jambes, Dust’ fait de même. Je commence à marcher, plus vite que lui. Je retire mes chaussures, encore, enlève pour de bon mon pull, mon pantalon, et mes sous-vêtements, puis je me transforme en louve. Mon pelage est noir, brillant, et mes yeux reflètent dans la nuit.
Aujourd’hui il fait beau, les randonneurs seront donc au rendez-vous. Par la pensée, je communique avec mon frère. Il râle parce que je métrise mieux que lui la transformation. Je suis une fille, et plus agile que lui. Au moins sur ce point je suis plus forte que lui. Je le devance. J’aime bien mener les choses. Il me laisse faire maintenant. Et puis je suis trop entreprenante pour rester derrière. Je sens la viande fraiche à deux kilomètres. J’accélère, Dust’ me rattrape, il me lance le défis de celui qui arrivera le premier. J’accepte en grognant. Je cours, vite. Le sens l’air dans mon pelage. Quinze secondes plus tard, nous sommes à dix mètres des randonneurs. Un couple, un homme et une femme. Je me lèche les babines. Dust’ prendra la femme, moi l’homme. Quand je suis en chasse je suis encore plus sauvage. En temps normale je le suis déjà beaucoup. Je n’ai aucune notion des aptitudes à adopter en société. En même temps je ne m’y aventure pas tellement, j’y trouve mon compte là ou je suis. J’habite le Nord de l’Angleterre, depuis des générations ma famille habite là. Dans un grand manoir. Les technologies modernes ne m’intéressent guère. Je ne suis pas non plus à la masse, je suis dans l’air du temps, mais je ne comprends pas tellement cette manie qu’on les humains à toujours vouloir « électroniser » leur univers. Mais ça doit être mon côté sauvage qui me rend si intolérante. Ma famille n’est pas non plus une bande de nomade. On se comporte très bien, on sait se faufiler parmi les humains sans problèmes. On s’habille normalement, on parle normalement, on peut très bien se fondre dans la masse quoi, mais on préfère vivre au grand air que d’être étriqué et enfermé dans une de ces maison en ville. De plus nous supportons très mal la pollution. Nous sommes assez protecteurs de la nature. Les humains sont les ennemis de la nature. Du coup quand je bouffe un humain, je fais une bonne action, je fais le ménage quoi. On est super écologique hein ?

Je saute donc sur l’homme, il hurle, se débat, mais ne fait pas le poids face à moi. Il m’énerve parce qu’il me plante ses doigts sous ma patte droite. Je lui décolle ma patte sur le visage. Il pisse le sang, et à du se briser la nuque. Rien à faire, il avait cas se calmer plus tôt.
Une fois fini, je laisse les vêtements déchirés derrière moi. Dust’ semble avoir prit plus de plaisir que moi. Comme toujours. Il savoure ses repas, moi je les avale. Une vraie sauvage vous dis-je.

De retour près du manoir, je reprends ma forme humaine. Je suis nue, je cherche mes affaires abandonnées plutôt sur le sol. Dust’ fait de même. Il n’y a aucune pudeur entre nous, entre tous ceux de ma famille d’ailleurs. On n’a pas franchement le choix en même temps.
Une fois rhabillée, je rentre. La chasse c’est crevant. Dust’ supporte mieux que moi. C’est injuste. En plus il fait nuit, maman et papa ont du faire une petite virée chasse eux aussi, vu qu’il n’y a personne au manoir.
Je rentre donc, vais dans ma chambre. C’est la zone dedans. Plus bordélique que moi tu ne trouves pas. Maman se plaint que je suis trop négligée. Je ne suis pas très consciente des choses parfois, nan tout le temps même. Je passe devant mon miroir et ne peux m’empêcher de me regarder. J’ai une fougère dans les cheveux. Je la retire. Mes lèvres ressortent plus encore lorsque j’ai tué, elles sont plus gonflées. Ça me fait un côté séductrice, j’aime bien ça. Ma peau est trop blanche à mon gout, elle a pourtant une couleur rosée, et sans imperfections. M’enfin, je me ramasse quelques balafres lorsque je chasse et que mon repas est trop violent. Mes yeux sont marrons, et mes cils très noirs. Mes cheveux sont châtains normalement, mais quand je reste trop au soleil j’ai des reflets blonds. Ils sont longs, même si il m’arrive de les couper très court et souvent avec des mèches inégales. Mais je ne le fais que lorsque j’ai trop chaud à cause des transformations. Je change très souvent d’avis. J’exaspère ma mère avec ça d’ailleurs. Elle me préfère les cheveux longs. J’ai encore plus chaud que tout à l’heure. Ma température est déjà très élevée, mon sang bouillonne. Mais j’aime bien les sensations fortes. Mouais, sauf que là je suis crevée, que mon lit m’attire plus que de sauter du haut d’une falaise ou encore de me jeter sur une quatre voies. Je m’étale sur mon lit double places, sauf que j’ai encore personne pour le partager. J’ai pas eu le coup de foudre, mais je veux que ça soit un lycan lui aussi. En même temps je me voie mal avec un humain, je risquerais de le bouffer, et les vampires je n’y songe même pas. Donc un lycan, un beau, un sexy, un sauvage aussi un peu. Un qui me supporte, un homme très séduisant surtout. Bref, je m’égare et je m’échappe au pays des songes. De plus je n’aurai pas le choix en ce qui concerne le coup de foudre.
Je rêve d’êtres dans une ville ou les humains se jettent sur moi, devenue louve. Je me régale, un autre loup est là, grand, puissant, le poil gris, les yeux verts, pétillants. Je suis conquise. Inconsciente je reprends ma forme de femme. Nue devant tous, j’avance vers lui. Il s’apprête à se retransformer en homme …

- Al’ ! Partie de chasse familiale ! Debout salle feignasse !

- Dust’ dégage ! laisse-moi encore dormir une journée.

- Hors de question, papa va gueuler sinon.

- Aaaaarg !

Il me prend par les pieds, me tire du lit. Je m’agrippe comme je peux aux draps, mais il est plus fort que moi. L’enfoiré ! Je me ramasse la figure sur le sol, je grogne. Il m’a énervée. Je le course dans la maison, mais au tournant d’un couloir je rentre dans le torse de mon père, ce qui me propulse sur le sol. Je me frotte la tête, un peu sonnée.

- Bonjour jeune fille. Tu as deux minutes pour nous rejoindre devant la forêt,

m’annonce mon géniteur.

Je grommelle, mais retourne quand même dans ma chambre. Je me donne un coup de peigne rapidement. Ça ne sert à rien, je serai décoiffée après la chasse. Quelle heure est-il ? Je lance un œil sur mon réveil. 13h45. En effet, j’ai passé un bout de temps à dormir. Plus que quelques secondes. Je dévale les escaliers, cours jusqu’à la lisière de la forêt. Mes parents et mon frère sont là. Je bouscule Dust’ au passage, je lui en veux de m’avoir réveillé aussi brutalement. Je lui ferai la misère pendant la chasse, je suis très rancunière.
Je n’attends même pas les autres, je me jette dans la forêt, mes vêtements partent vite. Je me retrouve louve avant tout le monde. Je trace, j’ai flairé un groupe de gosses. Mes parents mettent à l’épreuve nos capacités et nos aptitudes. Ils jugent ainsi si moi et mon frère on s’en sort, même si Dust’ attire moins la préoccupation des parents que moi depuis le temps. J’ai tendance à n’en faire qu’à ma tête, je n’aime pas me laisser passer pour une fille facile. Mais ça je crois que depuis quelques années, depuis ma naissance même mes parents l’ont compris. Toute petite, mes parents devaient en permanence me surveiller. Une fois leur dos tourné, j’avais tendance à me transformer – chose que je ne contrôlais pas encore -. Ce n’était qu’un jeu – enfin dit comme ça juste pour me valoriser -. Aujourd’hui c’en est vraiment devenu un de jeu, mais j’ai murit. Je prends les choses plus sérieusement, mais je prends soin de garder tout bien caché. Je cache mes sentiments, sauf avec mon frère. Il est mon journal intime. J’ai toujours pris des distances ave les autres. J’observe avant de me livrer. Mes parents ne savent rien de mes confidences. Je suis également la confidente de Dustin. Je suis très fidèle, et loyale. Mon frère semble avoir eut le coup de foudre. Et celle qui a été touché par cet éclair est magnifique. Il a de bons gouts mon frère. Bref, je suis en train de me montrer câline et attendrit. Ça m’arrive lorsque je suis en manque d’affection. Ce qui arrive de plus en plus. Ça m’agace. J’aimerai avoir ce coup de foudre ; avoir une moitié. Mais je suis trop dure de caractère. Je ne suis pas une fille facile…

J’en suis à mon troisième gamin. Il a du mal à passer. Non pas qu’il n’est pas bon, mais j’ai une boule au niveau du cœur. Comme un poids. Pas de la culpabilité, non, je ne culpabilise jamais. Enfin j’en ai jamais eu l’occasion. Je communique à ma famille que je me sens mal, que je rentre. Ils sont inquiets. Je ne manque jamais une partie de chasse familiale. Mais là c’est trop lourd, je n’en peux plus. Je cours, je redeviens humaine, cours sans vêtements. Je prends au passage ces vêtements accrochés, les enfile vite. Je cours, pendant quelques minutes d’une vitesse surprenante, grâce à ma condition de lycan. Mes yeux sont humides. Je n’aime pas ça, ça signifie que je suis humaine. Je déteste ce sentiment. Je suis en manque d’affection. Dustin ne sera plus à moi d’ici quelques temps. Il y aura Elle. On va se quitter. Je suis jalouse. Foutus sentiments humains. Je me déteste. Je suis recroquevillée, contre un arbre, pleurant à chaude larme. Dust’ arrive. Non, pas lui. Je l’aime. Mais comme un frère ? Je n’aime pas réfléchir et me poser toutes ses questions. J’ai plus de défauts que de qualités, je déteste plus qu’aime. Il me prend dans ses bras, je le rejette.

- Al’ ?

Me chuchote-t-il doucement, je ne peux résister, je me déteste.

- Quoi ?!

Lui balance-je brutalement.

- Tu ne vas pas bien, et ça me rend mal.

- Tu vas partir hein ?

- Pourquoi ?

- Cette fille. Tu vas vivre avec elle.

C’est con, ça fait plusieurs jours que je le sais, mais ce n’est que maintenant que je réagis. Quelle idiote je fais. Il me serre dans ses bras. L’étreinte est trop forte pour que je me débatte. Son menton est collé au dessus de ma tête. Mon oreille est collée sur son torse. Son corps, sa chaleur, tout m’est si agréable.

- Al’, tu crois que ça ne me blesse pas de te laisser comme ça ? Je t’ai expliqué mon point de vue. Cette fille je m’en fiche, je resterai tout le temps avec toi.

C’est égoïste mais ça me fait plaisir. Comme le jour où on s’est fait tatouer le même dessin. Je l’ai forcé, je ne voulais pas me faire tatouer toute seule. Il ne m’a pas semblé regretter. Nous avons donc chacun un lys tatoué sur la nuque. Je suis craintive, sensible. Mais seulement avec lui. Mais est-ce que ça perdurera ?

Signe particulier : Aucun pour le moment, peut-être qu'avec le temps elle en aura un...

♠ Petit plus HJ :

Votre âge : Bientôt 17
D’où avez-vous connu le forum : Par Ludwig et Faust
Razz

Edit Lud' : Si vous prenez ce choix, vous n'êtes pas obligé de faire aussi long qu'Alexis. Vous n'êtes pas non plus obligé d'écrire avec le "je". Vous le faite selon vos envies, du moment que vous nous faites des belles fiches.

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