Bloodshed
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Thomas de Médicis

Thomas de Médicis


Masculin Nombre de messages : 22
Age : 31
Age du personnage : 400 ans
Condition de vie : Vampire Neutre
Localisation : Londres
Particularité : Télépathe
Date d'inscription : 07/09/2008

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MessageSujet: Oh oui !   Oh oui ! EmptySam 4 Oct - 13:30

PV : Ludwig.


    La panique et l'affolement. La peur. L'épouvante. Tant de sentiments synonymes dont se délectait Thomas. Il aimait voir ses victimes écarquiller les yeux sous l'horreur, il adorait entendre leur petit cri bref qui symbolisait leur douleur intense. Il jouissait de ces corps qui se tordaient sous le désespoir, lorsqu'ils comprenaient qu'ils étaient en train de mourir. Le prince de Médicis était sadique, oui. Il avait hérité cela de sa mère qui lui avait rapidement appris à apprécier les humains à leur juste valeur : c'est-à-dire morts. Il ne tuait pas pour tuer. Il tuait pour s'amuser. Il ne tuait pas pour exterminer une race inutile, il tuait pour les utiliser. Ses victimes pouvaient aussi bien être des hommes que des femmes. Il aimait l'innocence parfois masquée des femmes dont le sang était doux et juteux. Mais il aimait aussi la pseudo-force des hommes qui tentaient de se débattre. Leur sang était plus sec, et on pouvait très vite en être écoeuré. Mais Thomas aimait les deux, oui. Et il aimait draguer les deux, avant son repas. Bien évidemment, cela dépendait de la faim qui lui rongeait l'estomac. Si ses pupilles devenaient trop rouges, il savait qu'il ne se contrôlerait pas et qu'il ne ferait qu'une bouffée d'un ou deux hommes qui le rassasiaient plus vite. Mais lorsqu'il était en recherche d'exquis, de millésime, il se dirigeait vers les femmes.

    La chasse est tout un art, selon Thomas. Jamais il n'aimait se précipiter sur sa victime, sans avoir senti avant si elle était une proie intéressante. Et bien souvent, il aimait venir dans les ruelles de Londres, lorsqu'il était en quête de friandises. Des femmes si innocentes s'y aventuraient la nuit, et tombaient bien évidemment sur le séduisant Thomas. Ce soir était un peu particulier, car il n'avait pas tué une personne, mais deux. Un couple. Il leur avait d'abord proposé de boire un verre, prétextant avoir perdu sa petite amie. Il avait joué le désespéré, ayant besoin de compagnie. L'homme l'avait pris pour un malade, mais la fille, devant son jeu d'acteur parfaitement réussi, avait était attendrie et lui avait même proposé de venir dans leur appartement qui était à une ou deux rues plus loin. Il n'en attendait pas tant, et avait réprimé un sourire, acceptant timidement.

    L'homme avait soupiré, voyant sa soirée romantique s'envoler, mais sa petite amie le réprimanda, le traitant de sans-coeur. Thomas marchait calmement, sentant l'odeur de chacun d'eux. L'homme était très séduisant, il fallait le dire. Ce qu'il fallait comme muscle, assez grand... Un sang probablement excellent. La femme ? Elle aussi très séduisante. Attendrissante (il aurait fallu qu'il soit humain pour s'attendrir, évidemment), gracieuse et vraiment charmante. Un petit couple parfait pour son repas de ce soir. Lorsqu'ils étaient arrivés à l'appartement, il n'avait pas laissé le temps à la demoiselle de lui proposer une collation. Il s'était jeté sur son mari, et l'avait immédiatement mordu au cou, buvant quelques gouttes de son sang, sous le regard horrifié de sa petite amie. Ses yeux se remplissaient de larmes, sa voix stridente perçait les murs de l'appartement. Elle criait très fort, et son rythme cardiaque s'accélérait. Thomas en était très content car il savait par expérience que cela permettait au sang de mieux circuler, lui conférant toutes ses vertus régénératrices.

    Mais le cri de la demoiselle était vite devenu insupportable, et il s'était alors jeté sur elle sauvagement. Il avait posé sa main sur sa bouche, l'empêchant de crier, et il l'avait regardé. Des larmes d'effroi coulaient sur ses joues roses, elle tentait de donner des coups de pied, mais rien n'y faisait.

    - Au revoir, chère demoiselle.

    Et il avait planté ses deux canines pointues dans la chair de son cou. Sa peau se perça, libérant des gouttes d'un sang exquis. Un délicieux repas.

    Thomas ressortit alors de l'appartement, heureux de sa trouvaille. Il regarda à droite et à gauche, la rue était déserte. Bientôt, quelqu'un trouverait les corps. On mènerait une enquête, s'interrogeant sur les deux marques sur le cou, de ces deux victimes. Mais les humains sont tellement carthésiens. Ils verraient alors une fourchette de barbecue ensanglantée sur le sol, compareraient la largeur de celle-ci avec celle de la morsure de Thomas, se rendraient compte que cela correspond à peu près, et on fermerait l'enquête. On croirait à un meurtre puis à un suicide amoureux, et on justifierait ce nouveau meurtre par une mode, une mode de la fourchette. Les vampires existent, mais personne ne veut le croire. Ceux qui un jour ont des doutes meurent tôt ou tard.

    C'est alors qu'il sentit une odeur. Quelqu'un approchait dans l'autre rue. Une autre demoiselle. Son odeur était irrésistible. Vraiment. Bien qu'il n'ait plus vraiment faim, il écouta sa gourmandise, et se dirigea vers la demoiselle. Elle était seule, portait une jolie robe blanche, des talons hauts noirs assortis à ses lunettes, et avait laissé ses cheveux blonds glisser sur ses épaules. Elle était ravissante, et dangereusement esseulée. Il s'approcha d'elle, et la salua. Elle lui rendit un sourire, charmée.

    Mais Thomas sentit alors une autre odeur. Un vampire approchait. Il le connaissait, de plus. Il espérait que celui-ci n'avait pas repéré la même proie que lui, car sinon, une attaque s'en suivrait, et il n'était pas d'humeur à se battre, ce soir. Encore moins contre un adversaire de l'ampleur de Ludwig...
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Ludwig J. Cromwell
Gentleman & Bras droit de Calypso † Admin
Ludwig J. Cromwell


Masculin Nombre de messages : 54
Age : 34
Age du personnage : 419 ans
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Humeur : Overpowering
Localisation : Londres
Particularité : Duplication
Citation : Les femmes sont fausses dans les pays où les hommes sont tyrans. Partout la violence produit la ruse.
Caractère : Imperceptible, aimable, joueur, espiègle, destablilisant, déterminé, observateur, rusé, puissant, respectueux, gentleman, sauvage ...
Relations : - Les femmes, pour le plaisir et me nourrir.
- Adonis Nox, un ami de vieille date.
- Isleen McKeller, une relation ambiguë...
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MessageSujet: Re: Oh oui !   Oh oui ! EmptyDim 12 Oct - 2:05

    Des femmes, encore et toujours des femmes. Des tenues provocantes, des résilles, des porte-jarretelles et des jarretières sous des jupes courtes, des corsets étouffant la poitrine, des talons aiguille, … Dans une salle sombre aux couleurs bordeaux et noir, avec des tissus et des coussins. Un salon VIP d’un cabaret. La luxure était un vice que s’offrait régulièrement Ludwig. La débauche était toujours là pour satisfaire ses désires, mais mortels ils se finissaient très souvent. Ce soir, comme depuis quelques soirs déjà, il se rendait au cabaret, et restait dans le salon VIP, il était entouré de belles femmes. Ce soir il avait terriblement envie de goûter à Lola. Lola était rousse, le regard vert, plein de venin, ses lèvres pulpeuses, il avait envie de les lui mordre. Lola était sexy, vêtue d’un corset, qui ne demandait qu’à être enlevé. Ce qu’il n’allait pas se priver de faire.
    Allongée sur le canapé de coussins, une des filles était à cheval sur lui en train de dénouer sa cravate et de faire glisser sa main sur son corps, une autre passait sa main dans les cheveux du vampire, mais il ne réagit qu’à moitié. Il fixait Lola. Lola qui buvait.
    Ludwig se redressa obligeant les filles à se retirer de lui.


    - Dégagez !


    Elles restèrent sans rien dire. Étonnées. Il balança son regard ténébreux sur elle. Il ne rigolait pas du tout, il était même effrayant.


    - Je vous ai dit de dégager !

    Elles glissèrent chacune de leur endroit et se dirigèrent vers la porte. Lola était la dernière.

    - Toi, tu restes !

    Seule Lola se retourna, comme si elle s’était sentit la seule visée. Elle le regarda, sur un air de défie. A ce moment précis elle eut son cœur qui s’accélérait, elle se sentait enfin importante, sa fierté augmenta à grand pas. C’était elle et pas les autres. Elle qu’il avait choisi, elle qui allait partir, elle qui avait eut la chance d’être choisit par Sir Cromwell. Le vampire étant devenu un habitué, les filles savaient que si il décidait de rester seul avec l’une d’entre elle, c’était une ouverture vers le monde des strasses et paillettes. Elle se sentait légère, mais terriblement stressée, car elle devait satisfaire Ludwig. Aucun mot ne sortit de ses lèvres, elle marchait, balançant ses hanches, pensant mettre en appétit Cromwell. Elle le mettait en appétit, mais pas grâce à son déhanché, grâce à son sang qui bouillonnait. Lui, était assit, la regardait, un sourire en coin. Lorsqu’elle arriva à son niveau, il posa ses mains sur les cuisses de Lola. Elle frémit, gonfla sa poitrine. Sa main droite glissa le long de son postérieur et remonta dans son dos. De sa force il l’attira contre lui, et la plaqua contre le canapé. Elle était allongée, lui sur elle. Il lui retira d’abord son corset, laissant sa poitrine à découvert, mais également pour lui faire une once de plaisir. Puis ses lèvres se rapprochèrent du cou de Lola. Elle s’attendait à un moment d’intensité, elle ne trouverait que la mort. Il la vida de son sang sauvagement. La peur était apparut sur le visage de Lola. Se redressant, il sortit un mouchoir de tissu brodé pour essuyer le coin de ses lèvres ensanglantées. Il se rhabilla. Il était vêtu d’un costume noir à rayures blanches, une chemise blanche, une fine cravate noir et des chaussures noires, vernis. Sa cravate resta autour de son coup mais sans être nouée. Il sortit du salon, descendit les escaliers de manière très classe. Il croisa un homme au passage. La vingtaine, cheveux courts, regard aussi ténébreux que Ludwig. La luxure se lisait sur son visage.

    - Alors ?

    - Vous me connaissez de mieux en mieux. C’était un délice.
    - Vous m’en voyez ravi.
    - Je repasserai la semaine prochaine.
    - Très bien. Je note ça Sir.

    Sir Ludwig Cromwell, un vampire gagnant de la notoriété chaque jour, chaque année, chaque siècle. Il était l’un des vampires les plus respectés, l’un des plus connus, il était simplement un des plus vieux encore entier. Et comme à chaque fois qu’il se rendait dans ce cabaret, il avait un salon pour lui seule, et une sélection de jeunes femmes. Le propriétaire était un vampire, depuis deux siècles. Il avait un cabaret, et offrait un repas à Ludwig depuis quelques temps déjà. C’était pour lui un moyen de bien ce faire voir du seigneur Cromwell. Gagner le respect de Cromwell était quelques chose de très réputé au près des vampires.
    Ludwig sortit donc dans les rues froides de la nuit. La nuit commençait à peine à tomber, il avait été rapide ce soir.

    Il pensait rentrer chez lui, sauf qu’une odeur le taquina. Une femme. En plus de posséder la luxure comme vice, il possédait également la gourmandise. Une jolie blonde, en talons, et en robe. Noir et blanc. Ange et Démon. Irrésistible. Il sentit l’odeur d’un autre vampire. Un prince. Un sourire s’afficha sur son visage livide. Il accéléra le pas, déboula doucement dans la rue où se trouvait la jolie jeune femme. Thomas de Médicis était là, et la demoiselle venait tout juste de remarquer sa présence et donc de le regarder. Vu son regard, elle le prenait pour un violeur. Lui, s’adossa contre le mur en brique rouge de la ruelle.

    - Chut mon ange. Attend avant de crier...

    Il leva les yeux, et le voici. Il croisa ses bras, le sourire toujours aux lèvres.


    - Thomas de Médicis, cela faisait longtemps. Mais pas assez pour que je saute sur elle avant toi …


Dernière édition par Ludwig Cromwell le Dim 16 Nov - 2:04, édité 1 fois
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Thomas de Médicis

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MessageSujet: Re: Oh oui !   Oh oui ! EmptyMer 5 Nov - 16:03

    Thomas sentait discrètement chaque parcelle de son corps, imaginant avec une envie démesurée le goût que pouvait avoir ce sang qui rendait les joues de la demoiselle d'un rose enfantin. La peau de son cou parfumé semblait d'une tendresse exquise. S'il n'avait pas senti la venue de Ludwig, il aurait sans aucun doute lancé son plan d'attaque... Mais là, c'était différent. Il venait perturber ses actions, et le prince de Médicis détestait qu'on vienne intervenir dans ce qu'il avait prévu.

    Le grand Ludwig venait d'arriver. Toujours aussi majestueux, toujours aussi beau. Les deux vampires s'étaient rencontrés des centaines d'années avant, lorsque la famille de Médicis avait emménagé en Angleterre. Cromwell étant un vampire respecté au Royaume-Uni, celui-ci avait cru bon de venir rendre visite à la famille réputée en France et en Italie. Ludwig avait énormément plu à Juliette, avait intrigué Marie, mais n'avait pas fait très bonne impression auprès de Thomas, de nature très méfiante. Ludwig avait souvent chassé avec la famille, surtout avec Thomas qui avait voulu en savoir plus sur lui. La seule chose qu'il avait pu apprendre était que cet anglais était un très bon chasseur, et qu'il avait du succès auprès de la gente féminine. Ce ne fut pas pour plaire au français qui n'appréciait pas qu'on soit meilleur que lui, encore plus dans ce domaine. Il avait donc pris cette amitié courtoise comme un nouveau défi, et entretenait une relation ambiguë depuis des années avec Ludwig. Ce-dernier était une sorte de piment, il était son meilleur ennemi.

    Ludwig venait d'effrayer sa trouvaille. Thomas réprima un grondement, mais prit finalement cela à son avantage. Il se saisit de la main de la demoiselle qui en fut un peu surprise, fixant le vampire. La femme semblait avoir finalement décidé que Ludwig n'était pas un violeur mais était très séduisant, et ne savait plus où donner de la tête, jetant des regards tantôt à Thomas, tantôt à Ludwig. L'écart entre les deux vampires s'amoindrissait petit à petit, et bientôt, le français put clairement entendre la respiration de son compagnon de chasse. Celui-ci semblait également profondément excité par la trouvaille que venait de faire Thomas. Lui jetant un regard assassin, il tentait de lui faire comprendre qu'elle était à lui. La demoiselle sembla s'effrayer, remarquant les oeillades peu ortodoxes que se lançaient les vampires. Elle voulut détacher sa main de celle de Thomas, mais celui-ci la retint fermement sans toutefois trop la serrer.

    Il fit un sourire qu'il espérait séduisant pour que sa proie se sente rassurée, puis lança à son "ami" :


    - Bonsoir Ludwig. Je n'escomptais pas te voir à cette heure, et surtout en ce lieu...

    Son ton était sec, froid, coupant. Il savait que Ludwig comprendrait que sa venue n'était pas désirée. Et il savait aussi qu'il éveillerait un plus grand désir chez Ludwig. La curiosité de la demoiselle s'était transformé en appréhension, et semblait petit à petit prendre l'ampleur de la peur. Tout le travail de Thomas était de la rassurer, pour que le plaisir dure, pour ne pas qu'elle s'échappe et qu'il doive lui courir après. Il voulait se délecter de ce moment, de cette exception. Il ne voulait pas qu'un brin de barbarie soit introduit dans sa chasse.

    - Comment vous prénommez-vous, mademoiselle ? chuchota-t-il à l'oreille de la blonde.

    Elle lui répondit d'une petite voix effrontée, et Thomas reprit tout son charisme, pour lancer à Ludwig :

    - Je te présente Iris.

    Sa respiration s'intensifiait, tout comme la jalousie grondait au fond de son torse.

    - Iris, voici un vieil ami : Ludwig Cromwell. Nous avions coutume de nous retrouver pour quelques parties de chasse...

    Thomas lui lanca un sourire divin, accompagnant celui-ci d'un regard tendre et rassurant. Il se retourna de nouveau vers Ludwig, perdant toute gentillesse, et il lança :

    - Que nous vaut ta venue ?
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